Téléchargez notre cahier de la Chaire : Confiance et contrat rédigé par Valérie Neveu

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"La relation d’emploi qui unit un salarié à son employeur repose sur un contrat. Toutefois, il semble bien que, au-delà du seul cadre juridique, le lien de subordination unissant un individu à son organisation puisse être également analysé à travers les perceptions que celui-ci développe à l’égard de son employeur. Plus précisément, la relation est conçue par le salarié comme un ensemble d’engagements réciproques, reposant sur des promesses perçues par l’individu. On parle alors de « contrat psychologique ». Or, nombreux sont les travaux qui suggèrent que l’élément moteur d’un tel type de contrat réside dans l’existence de la confiance individuelle : c’est parce que le salarié croit en un retour futur qu’il accepte, dès à présent, de s’engager à l’égard de l’entreprise et de manifester à l’égard de celle-ci des comportements positifs (implication, performance). Le niveau de confiance particulièrement faible constaté aujourd’hui chez les salariés à l’égard des managers de leur entreprise invite ainsi les acteurs, chercheurs et praticiens, à s’interroger : comment espérer une contribution positive de la part des salariés si le socle sur lequel repose la relation s’érode ? Il s’agit donc de tenter de cerner les mécanismes à l’œuvre rendant possible le cercle vertueux qui repose sur la confiance et le respect des termes du contrat psychologique par chacune des parties. L’auteur identifie également les mécanismes susceptibles de rétablir la confiance, permettant ainsi de surmonter la violation du contrat psychologique perçue par le salarié. Le rôle du manager, particulièrement proche de ses équipes, est étudié à cet égard, tant à court qu’à moyen terme, tentant d’esquisser ainsi ce qui constitue la dynamique de reconquête de la confiance."

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